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hauts de seine - Page 18

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES ET DANS LES HAUTS DE SEINE : LA DROITE SAUVEE PAR LES DIVISIONS DE LA GAUCHE ?

    1 370 candidats se présentent  en Ile de France pour 104 siéges dont 188 candidats pour 13 siéges dans les Hauts de Seine avec 8 Primaires dont 6 à gauche, 3 dans des circonscriptions à gauche (1ére, 4éme et 11éme), et 3 dans des circonscriptions à droite  (10éme, 12éme, 13éme), et 2  à droite (2éme circonscription et 9éme) 

     

     « Dans les Hauts de Seine, quand on voit à la fois les scores réalisés tout à fait honorable pour les Présidentielles,  et  les divisions entre EELV, FdeG et PS – le PS ayant acté Vendredi dernier  de ne pas avoir d’accord national avec le FdeG – on est beaucoup moins inquiet !» se rassure Roger Karoutchi, secrétaire départemental UMP 92. « Bien que nous ayons  des primaires à gauche puisque le PC n’a pas souhaité avoir d’accord de 1er tour avec le PS, dans 3 circonscriptions  - la 1ére, la 4éme et la 11éme - notre objectif est de faire en sorte qu’il y ait des députés PS, et au second tour que le candidat de gauche le mieux placé au 2éme tour soit soutenu par toute la gauche » indique Pascal Buchet 1er fédéral du PS 92 en se plaçant dans une logique d’apaisement pour les primaires entre socialistes : « Ce n’est pas pour moi, un risque, mais cela peut être même un plus, car il vaut mieux ratisser plus large, chacun apportant au 1er tour  ses voix qui permettent de mobiliser à gauche, et au 2éme tour, tous se rassemblent. Cela  peut être un avantage pour éviter que des personnes se portent sur l’abstention »

     

    Il est vrai que  pour le PS « la situation dans les Hauts de Seine est assez anachronique : 13 députés dont 3 PC et 10 de droite, et aucun député socialiste depuis 1993  – grâce  à Charles Pasqua qui avait bien redécoupé les circonscriptions - alors que  F.Hollande a réalisé 30% au 1er tour,  que l’on est la 1ére force de gauche, en étant au coude à coude avec l’ancien Président de la République au 2éme tour. Nous avons pu obtenir tout de même  dans certaines villes des Hauts de Seine détenues par la droite  (9) que F.Hollande soit en tête dans tous les bureaux ».  Aux yeux de Pascal Buchet,  5 candidats lui paraissent susceptibles de gagner : Sébastien Pietrasanta dans la 2éme circonscription (Asnières Colombes), Gilles Catoire  dans la 5éme (Clichy/Levallois), Lucile Schmid dans la 10éme (Issy les Moulineaux/Vanves), Jean Marc Germain dans la 12éme (Clamart/Le Plesssis/Châtilon/Fontenay), Julien Lanfried  dans la 13éme. Il imagine même une triangulaire à Boulogne  pour profiter de la primaire à droite.  

     

     « La seule circonscription pour laquelle je suis réellement inquiet, du fait des divisions de la Droite, est la 2éme (Asnières/Colombes). J’ai appelé à plusieurs reprises à l’unité de candidature de manière à éviter que l’on perde cette circonscription au profit du maire PS d’Asnières. Mais pour le moment, sans beaucoup de résultats.  Ces divisions de la droite dans une circonscription un peu compliquée peuvent nous coûter cher !»  reconnait de son côté Roger Karoutchi (UMP) qui reste confiant pour les autres sortants « Patrick Devedjian et André Santini devraient être réélu (grâce à une gauche divisée). Philippe Pemezec va bénéficier  également d’un truc absolument invraisemblable avec le parachutage du candidat PS qui est le dircab de Martine Aubry à Lille. On ne peut pas dire que ce type sache bien où est Clamart, le Plessis, Châtillon ! Et déjà, il est démoli par ses propres amis socialistes » constate t-il. Pascal Buchet réfute le terme de parachutage : « Jean Marc Germain a toutes les compétences pour être un très bon député. Il  habite le XVéme, connaît bien la Région parisienne. C’est quelqu’un de grande valeur  qui est toujours resté dans l’ombre et a contribué à l’élaboration du projet socialiste. Ce n’est pas un revanchard qui s’engage sur le plan politique »

     

    Le 1er Fédéral PS   reste confiant malgré ses dissidences : « Dans la 10éme, il y a eu un accord national avec EELV, Lucile Schmid (EELV) a le soutien du PS et se présentera avec le logo Majorité Présidentielle. Depuis le début, on sait qu’à Issy les Moulineaux, il y a une réticence forte du PS qui n’était pas d’accord avec ce choix là. Laurent Pieuchot a déposé sa candidature dans une démarche propre que l’on ne peut que regretter, avec quelques amis autour de lui. De fait, il s’exclut du PS, et la direction nationale a pris la décision de l’exclure. Il n’y a pas d’équivoque : le PS soutient Lucile Schmid sur cette circonscription où la plupart des socialistes sont rassemblés derrière elle. Il faut respecter les accords nationaux ou sinon, en effet, on ne peut que favoriser la droite, et le regretter » indique t-il.

     

    Dans cette circoncsription, de Vanves/Issy les Moulineaux, le PS est non seulement divisée mais aussi la gauche avec 7 candidats  qui « vont se foutre sur la gueule allégrement » selon André Santini (NC). Et c’est bien finalement ce qui va sauver la droite dans les Hauts de Seine d’autant plus que le FN n’a pas les moyens de faire des triangulaires.  «  Ce ne sera pas facile, mais ce qu’on aurait pu imaginer être le coup de pouce de l’élection présidentielle, la gauche ne  l’aura pas, du fait de leurs divisions,  de l’absence de candidats faisant l’union, des parachutages de dernière minute et des réglements de compte. Tout cela peut nous laisser supposer et espérer qu’au final, nous n’aurons pas de pertes excessives » constate Roger Karoutchi (UMP) qui espére qu’elle ne perde aucun siége.

  • VANVES ET LES SENATORIALES : UN RECOURS BIEN CURIEUX CONTRE L’ELECTION D’ISABELLE DEBRE ET SES 6 COLLEGUES SENATEURS

    Dans le cadre de cette série d’articles sur le théme de « Vanves et les Hauts de Seine », il était normal que ce Blog s’intéresse aux suites des élections sénatoriales du 25 Septembre dernier. Car ses élections dans les Hauts de Seine ont fait l’objet d’un recours devant le Conseil Constitutionnel  comme dans  5 autres départements (Essonne, Loiret, Manche, Nord et Lozére). De surcroît, ce recours a la particularité de viser les 7 sénateurs élus toute étiquette politique confondue (les trois UMP Jacques Gautier, Roger Karoutchi et Isabelle Debré, le socialiste Philippe Kaltenbach, le Verts André Gattolin, le centriste Hervé Marseille et la CRC Brigitte Gonthier-Maurin) alors que dans les autres, il ne vise  qu’un ou deux candidats de la même formation politique par un adversaire. Enfin, il a été déposé par une inconnue, presqu’octogénaire, habitant Saint Cloud, sachant qu’un tel recours est ouvert à tout électeur de la circonscription intéressée — et non pas aux seuls membres du collège électoral sénatorial — et par toute personne ayant fait acte de candidature bien sûr.  

     

    Mais voilà, dans cette affaire, il faut savoir que ces recours  n'ont aucun effet suspensif, tant qu'une décision d'annulation des opérations électorales n'est pas rendue, les 7 altoséquanais proclamés élu pouvant continuer d'exercer leur mandat de sénateur. Une bonne partie d’entre eux se demandent bien à qui profite ce recours dont les considérations sont jugés par beaucoup comme « louffoques », « bidons », notamment en permettant à certains d’entre eux de retarder leur choix à cause de la loi sur le cumul des mandats. Or  sur les trois élus concernés,  seul Hervé Marseille sénateur maire NC de Meudon a déjà indiqué son choix, puisqu’il a démissionné de son poste de Vice Président (transports) du conseil général, remplacé par Jean Loup Metton, maire de Montrouge, et annoncé l’arrivée de sa suppléante. Quant à Philippe Kaltenbach (PS), sénateur Maire de Clamart, il a fait savoir qu’il consulterait son entourage et les clamartois. Ce recours le lui en laisse le temps. Tout comme Roger Karoutchi qui n’a pas encore indiqué son choix entre sa fonction de maire adjoint à Villeneuve la Garenne et de Conseiller Régional président de la Commission des Finances. En tous les cas, tant à gauche qu’à droite, les élus réfutent toute idée de manœuvres, mais se demandent bien à qui profite ce recours.

     

    D’après les considérants de ce recours,  tout d’abord, des candidats ont été désignés de manière irrégulière et illégal, notamment pour deux d’entre eux : Philippe Kaltenbach, tête de liste PS-EELV-PC qui « a évincé un candidat tête de liste désigné par un parti » à la suite d’un vote de l’ensemble des adhérents du PS 92, qui « n’a pas fait l’objet d’une telle désignation » mais « a été imposé par les instances nationales de son parti ».  Pascale Le Néouannic (Parti de Gauche) « qui a, en dernière minute  déposé une liste…Sans qu’à aucun moment les instances, ni du FdeG, ni du MRC, n’aient été informées, consultées et encore moins décisionnaires de cette initiative ».

     

    Ensuite la campagne se serait déroulée de « manière irrégulière » selon ce recours qui relève plusieurs faits : L’après-midi « spécial élections sénatoriales »  organisée le 25 Septembre par le Conseil Général dans ses locaux pour attende les résultats que l’auteur de ce recours présente comme « une manifestation organisée dans l’intérêt des candidats présents sur la liste qu’il  le président du Conseil Général) soutenait officiellement, pour influencer le vote des grands électeurs alors appelés aux urnes ».  La réunion « publique à caractére électorale » ayant pour théme « la Défense de l’hôpital Antoine Béclére » organisée quelques jours avant l’élection, par des organisations syndicales de l’AP-HP, aurait constitué « un soutien irrégulier à la liste Kaltenbach ». Ses deux réunions constitueraient  des « dons prohibés d’une personne morale de droit public » selon l’auteur de ce recours. 

     

    Enfin, ses élections ont été irrégulières « du fait de la confusion entre certaines listes » en  citant les listes conduites par  Pascale Le Néouannic (Parti de Gauche) et Philippe Kaltenbach (PS). Il met surtout  en cause l’intitulé et la constitution de la liste de Pascale Le Néouannic « qui prétendait réunir l’ensemble de la gauche, des écologistes, des socialistes, des républicains » alors même « que le PS, EELV s’étaient regroupés dans une liste déposée et investie par les partis de ce nom officiellement ». Il met en cause la profession de foi et le bulletin de vote de la liste UMP qui « ne mentionnaient pas l’ordre dans lequel les candidats devaient être choisis par les électeurs » en laissant entendre que c’était une manœuvre pour ne pas mentionner Isabelle Balkany qui « fait l’objet d’un rejet manifeste, tant au niveau local, départemental que national ».

    Il considére que « la désignation des grands électeurs n’a pas été régulière dans l’ensemble des communes du département » puisque certaines n’auraient pas désigné de grands électeurs supplémentaires. Il met même en cause le déroulement du scrutin, en indiquant que « des grands électeurs et délégués » seraient « parvenus à se faire remplacer par des suppléants, alors même qu’ils ne s’avéraient pas dans les cas de remplacements et d’empêchement prévus par le code électorale ».

     

    À l'issue de la procédure, le Conseil Constitutionnel pourra soit rejeter la contestation et valider ainsi l'élection, soit prononcer l'annulation de l'élection, soit réformer les résultats et proclamer élu un autre candidat. Lorsqu’il  rendra sa décision, elle ne sera susceptible d'aucun autre recours et s'imposera à tous. Et il est fort probable qu’il rejette ce recours pour de nombreuses raisons : Tout d’abord il a été déposé par une personne qui n’était ni candidat, ni grand électeur et il vise l’ensemble des candidats aux sénatoriales. Ensuite s’il y avait eu une quelconque illégalité concernant la désignation et l’élection des grands électeurs supplémentaires, les services du Préfet seraient intervenus avant le scrutin du 25 Septembre. Enfin, l’invitation à l’après midi électorale du CG92  qui s’est déroulée lorsque le scrutin était terminé, a été envoyé à l’ensemble des candidats qui sont tous venus et sont intervenus pour certains quel que soit leur couleur politique. Mais voilà, il a fait gagner du temps. Mais à qui ?

  • L’ILOT CABOURG A VANVES - I : LORSQUE LE MAIRE COUPAIT L’HERBE SOUS LES PIEDS DE SON OPPOSITION

    Au terme d’un chantier lourd et complexe qui aura durée deux années, l’Espace Cabourg qui a ouvert ses portes au mois de septembre dernier, doit être inauguré samedi. C’est l’occasion de rappeler l’historique de cette opération qui a été lancée en 2003 par Bernard Gauducheau, en commençant par un coup de théâtre.

     

    Cette opération d’aménagement a été lancé un certain 18 Juin 2003 lors d’une réunion publique où le Maire et son équipe sont venus présenté ce projet qui s’étendait alors sur 9500 m2 et prévoyait  la reconstruction du groupe scolaire entre le commissariat qui devait alors déménager dans l’ancienne gendarmerie et le square Jean Monnet avec le LEP Dardenne. Entre cet établissement et le Tribunal d’Instance, sur une superficie  sur 500 m2, une centaine de logements devraient être édifiés avec un parking public de 60 places. L’opposition accusait le maire de dilapider le patrimoine communal et de densifier alors que la Majorité expliquait que ses équipements publics seraient financés grâce à ses logements. Une association de riverains et de parents d’éléves dénommé « Ilot Cabourg » s’était tout de suite constituée pour veiller au grain, défendre leur environnement et leurs écoles, et surtout avoir un droit de regard.  Ils craignaient que ce projet confié à un promoteur, celui-ci « ne refasse Max Fourestier avec une école en rez-de-chaussée et des immeubles au-dessus ».   Une seconde réunion publique le 23 Novembre 2003 permettait de présenter les premières esquisses d’un projet qui paraissait moins dense qu’au départ. Mais l’opposition menait bataille de son côté contre l’opération  immobilière, avec même une question orale de Bénédicte Goussault au Conseil municipal du 3 Mars 2004 qui reprochait au Maire d’avoir déjà choisi son projet en posant plusieurs questions précises : « Si un scénario est privilégié, le projet n’est pas encore arrêté » répliquait il par l’intermédiaire de Bernard Roche.

     

    Mais c’est prés d’un an après sa présentation, le 3 Juin 2004, que  Bernard Gauducheau  a vraiment lancé cette opération lors d’une réunion publique de quartier (Saint Remy),  lorsqu’il a coupé l’herbe sous les pieds des opposants au projet qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum -  ils avaient des papiers ou tracts à la main qu’ils ont remis dans leur poche - et qui en sont resté sans voix. Il annonçait ce soir là que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, avec la reconstruction des écoles, du centre de loisirs couplé avec la préservation du pavillon de l’ancien commissariat, la construction d’une salle polyvalente et d’un parking de 80 places.  « La ville se retrouve avec un scénario nouveau et deux options : Soit on détruit intégralement l’ensemble, soit on envisage une opération de réhabilitation/reconstruction avec maintien des surfaces en cours (au delà des normes requises par l’éducation nationale) » indiquait-il en proposant de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat. Il reconnaissait enfin qu’en définitive, comme les choses se rejoignent, qu’il faudrait relier les études et les aménagements de l’îlot Cabourg avec ceux de St Remy

     

    « On pouvait difficilement attendre plus » indiquait une des représentante de l’association Ilot Cabourg en remerciant le Maire de les avoir écouté et en se félicitant d’avoir été persévérant. « Vous allez nous enlever du travail. Vous avez présenté ce que nous voulions » reconnaissait Guy Janvier (PS) pour lequel il restait des questions sur le type d’équipement public, sur les circulations douces et la liaison de ce projet avec le Centre Ancien. Les discussions se poursuivirent alors sur ce qu’il fallait faire : Salle de sport ou polyvalente, intégration de normes HQE dans les constructions… notamment lors de réunion de concertation association parents d’éléves-enseignants et personnels administratifs et techniques des écoles et des Centres de Loisirs sur le nouveau projet « Espace Cabourg » durant toute le reste de cette année 2004. Le 15 Décembre 2004, le conseil municipal approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg. Comme le montant de l’opération s’élevait à 8 163 001 €, la ville a sollicité diverses subventions en 2007/08 qui se montaient à 1 761 590 € et la Communauté d’Agglomération Arc de Seine pour l’attribution d’un fonds de concours 2009 d’un montant de 405 808 €. Ainsi 5 595 603 € devait rester à sa charge.